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Oct 15

Nettement plus de transactions en ligne et de chiffre d’affaires pour les boutiques en ligne belges

Rapport de la fédération belge du e-commerce Becom : nettement plus de transactions en ligne et de chiffre d’affaires pour les boutiques en ligne belges (+5 %) au cours du premier semestre 2024

Avec une augmentation tant du chiffre d’affaires que des transactions (+5%) par rapport à l’année dernière, la popularité du commerce en ligne dans notre pays continue de croître de manière évidente. C’est ce qui ressort du Market Monitor et du E-commerce Baromètre de la fédération sectorielle Becom, qui dresse ainsi un bilan du marché du commerce électronique au cours du premier semestre de cette année. Ce qui est également remarquable : jamais autant de personnes n’avaient acheté en ligne que lors des six premiers mois de 2024. « Presque chaque Belge (18 ans et plus) est désormais un consommateur en ligne », déclare Becom.

Croissance du segment intermédiaire

Tous les six mois, la fédération sectorielle Becom fait le point sur l’état du commerce en ligne dans notre pays. Le rapport du premier semestre 2024 montre que le nombre de boutiques en ligne belges s’élève à près de 64 000* boutiques (63 867). Leur nombre est resté stable, mais les magasins en ligne belges enregistrent une nette croissance du chiffre d’affaires.

Les résultats indiquent qu’un changement dynamique se profile en ce qui concerne la taille des boutiques en ligne. « Nous constatons que les toutes petites boutiques en ligne – le micro-segment – diminuent en nombre et progressent vers un segment légèrement supérieur. Les petites boutiques en ligne évoluent également et croissent vers le niveau intermédiaire. C’est une évolution positive, car les petites et moyennes boutiques représentent 61 % du nombre total de transactions », explique Greet Dekocker, Managing Director de Becom.

9 Belges sur 10 achètent en ligne

Le fait que de nombreuses boutiques puissent se développer est dû à l’appétit toujours croissant des Belges pour le shopping en ligne. Au cours du premier semestre de 2024, 89 % des Belges (18 ans et plus) ont acheté en ligne. Il n’y en a jamais eu autant. Il s’agit d’une augmentation de plus de 3 % par rapport aux six premiers mois de l’année dernière. Le nombre de consommateurs en ligne belges s’élève désormais à 8,2 millions**. Ensemble, ils ont effectué 87 millions de transactions en ligne. Cela représente une augmentation d’environ 5 % par rapport à la même période de l’année dernière, ce qui se traduit également par une hausse en volume de 5 %, atteignant ainsi 8,3 milliards d’euros.

Actuellement, 25 % de tout ce qui est vendu se fait via des achats en ligne. Le segment en ligne est réparti entre 35 % d’achats de services et 65 % d’achats de produits.

Les services ne représentent que 35,5 % du total des achats en ligne, mais pèsent le plus lourd (54 %) dans les dépenses totales. Cela montre que les services sont achetés moins fréquemment, mais ont une valeur transactionnelle plus élevée.
Pour les produits, on observe le mouvement inverse. Les produits représentent 64,5 % du nombre total d’achats en ligne, mais ne constituent que 46 % des dépenses totales. En d’autres termes, les consommateurs achètent des articles en ligne plus fréquemment, mais à un prix plus bas.

Les articles les plus achetés

Au premier semestre 2024, le top 3 des dépenses en ligne est dominé par les voyages à forfait – pour un total de 1,98 milliard d’euros – suivis des billets d’avion (1,16 milliard d’euros) et des vêtements (782 millions d’euros).

Les vêtements restent le produit le plus acheté, suivis par l’alimentation (538 millions d’euros) et les chaussures & accessoires (334,5 millions d’euros). En termes de dépenses en ligne, les voyages à forfait occupent la première place parmi les services avec 1,98 milliard d’euros. Les billets d’avion (1,16 milliard d’euros) et les billets pour événements et attractions (586,5 millions d’euros) se classent respectivement en deuxième et troisième position.

Les catégories qui connaissent la plus forte croissance sont les jouets avec 22 %, suivis par le transport national avec presque 20 %. Les billets pour événements et attractions, les jeux et paris en ligne, les forfaits touristiques ainsi que la maison & jardin enregistrent tous une croissance de plus de 10 %. Les secteurs qui n’ont pas connu de croissance en ligne incluent, entre autres, le sport & loisirs, l’alimentation, et les médias et divertissements.

Un secteur où la part de marché en ligne affiche une croissance remarquablement forte – et ce depuis plusieurs années – est le transport national. Cela concerne aussi bien l’achat de billets de train que les trajets en taxi et les voitures partagées. Nous constatons des augmentations importantes tant en nombre d’achats qu’en volume. Au premier semestre, environ 6,5 millions d’achats ont été effectués en ligne. Cela représente une part de marché en ligne de 60 %.

Greet Dekocker conclut : « La plupart des secteurs gagnent en part de marché en ligne. Trois secteurs ne se portent pas bien, dont l’alimentation. Malgré le fait que l’alimentation – en termes de chiffre d’affaires – soit la deuxième plus grande catégorie des produits, seulement 3 % des achats sont effectués en ligne. Il y a donc une grande marge d’amélioration. Si l’on examine aujourd’hui le marché total (en ligne + hors ligne) et que l’on exclut les chiffres de l’alimentation, on constate que la part de marché en ligne des dépenses passe de 25 % à pas moins de 45 %. Le secteur alimentaire travaille très consciemment à la facilitation d’une distribution réfrigérée et sécurisée à domicile. Dès que cela sera réalisé, les consommateurs commanderont également plus de produits alimentaires en ligne, et la part de marché en ligne continuera d’augmenter. Nous envisageons l’avenir avec optimisme dans ce domaine

Sources

*E-commerce Barometer S1/2024

**MarketMonitor S1/2024

Le Baromètre du commerce électronique, unique en raison de son approche centrée sur le commerçant en ligne lui-même et non sur le consommateur, offre une vision détaillée des dépenses en ligne auprès des boutiques en ligne belges. Le paysage en ligne belge est cartographié sur la base des données fournies par les prestataires de services de paiement (PSP). Ils disposent des volumes de transactions des boutiques en ligne belges, quel que soit le moyen de paiement (Bancontact, cartes de crédit, PayPal, applications bancaires, etc.). Fournisseurs participants : MultiSafepay, mollie, Buckaroo, Worldline, CCV.

Classification des segments (en fonction de la valeur des transactions) :

  • Micro : < €100.000
  • Petit : > €100.000€ < €1.000.000
  • Moyen : > €1.000.000€ < €10.000.000
  • Grand : > €10.000.000

Le Market Monitor offre une vue d’ensemble complète du marché belge des produits et services selon la norme GOMSEC. La définition du marché total des consommateurs en ligne inclut tous les achats personnels et ménagers. Le Market Monitor prend en compte tous les achats B2C de produits et services, quel que soit le lieu d’achat. Tous les prix sont TTC. Depuis le deuxième trimestre de 2015, le Market Monitor est publié. GfK – an NIQ company est responsable depuis le début de la collecte et de l’analyse des données sur le commerce électronique belge.