Anvers est la province qui compte le plus grand nombre de boutiques en ligne
Les derniers résultats du BeCommerce Market Monitor* révèlent que les Belges ont dépensé en ligne l’équivalent de 7,9 milliards d’euros au cours du premier semestre 2023, soit une hausse de 9,4 % par rapport à la même période l’année dernière. Pour la première fois, davantage d’argent a été dépensé pour les services – 4 milliards d’euros – soit 20 % de plus que l’année dernière. Cela se traduit également au niveau du ratio entre les achats en ligne et hors ligne. En effet, 59 % de l’ensemble des achats de la catégorie “services” ont été effectués en ligne.
Sports et loisirs, catégorie de produits préférée
Le chiffre de 7,9 milliards d’euros représente 83 millions d’achats effectués auprès des boutiques en ligne belges. Ces achats se répartissent sous la forme de 65% de produits et 35% de services.
Le top 3 de produits qui ont connu la plus forte augmentation par rapport à l’année dernière (en termes de valeur) sont les sports et les loisirs (17,7 %), suivis des télécommunications (16,9 %) et de l’électroménager (8,8 %). Concernant le nombre de transactions par catégorie, les sports et loisirs restent la catégorie dominante (20,35 %), suivie des produits pour la maison et le jardin (15,4 %) et des médias et divertissements (9,9 %).
« Bien que certaines catégories de produits soient en difficulté, le volume des achats en ligne de produits reste stable. Les achats de services en ligne se portent à merveille. Il est aussi intéressant de noter que les gens ont de plus en plus recours aux achats en ligne pour les services de la vie courante. Par exemple, nous constatons une augmentation de 35 % des sommes consacrées aux transports publics » explique Greet Dekocker, Managing Director BeCommerce – SafeShops.be. « La catégorie des assurances a connu une augmentation notable du nombre de transactions. La numérisation du secteur pourrait être à l’origine de cette hausse de 43 %. En revanche, le secteur des jeux de hasard et d’argent est le seul secteur de services où l’on enregistre un déclin de l’activité en ligne. La législation dans ce secteur joue un rôle important à cet égard. »
Le smartphone support d’achat le plus important pour la première fois
Les résultats donnent également un aperçu de l’endroit d’où les consommateurs font leurs achats en ligne. Pour 98 % des acheteurs en ligne, le domicile reste leur lieu de prédilection. 14 % font également des achats sur leur lieu de travail et 7 % dans les transports publics. Ces derniers chiffres sont également confirmés par l’utilisation croissante des smartphones pour des achats en ligne. Concernant le support d’achat, pour la première fois, avec 88 %, le smartphone est plébiscité par rapport à l’ordinateur, qui tombe à 81 %.
Il est également intéressant de noter que 85 % des personnes interrogées font des achats en ligne pendant la semaine et 59 % pendant le week-end. Le moment le plus commun pour faire des achats est la soirée (68 %), devant l’après-midi (49 %). 17 % des jeunes âgés de 18 à 24 ans et des adultes âgés de 35 à 44 ans semblent également faire leurs achats la nuit.
« Nous avons également examiné pour la première fois comment les consommateurs belges commencent leur parcours d’achat en ligne. Environ un tiers d’entre eux commencent leurs recherches via des moteurs de recherche tels que Google (29 %) ou via des boutiques en ligne spécialisées (28 %). Fait remarquable, les places de marché telles que Bol.com (20 %) et Amazon (18 %) sont également choisies comme point de départ », poursuit Greet Dekocker.
Anvers, pôle des boutiques en ligne en Belgique
En 2022, notre pays comptait 56 642 boutiques en ligne. Pour la première fois, celles-ci ont également été cartographiées géographiquement. 71 % d’entre elles sont situées en Flandre, 9 % à Bruxelles et 20 % en Wallonie. 35 des 50 boutiques en ligne belges les plus visitées sont situées en Flandre, 10 à Bruxelles et 5 en Wallonie.
Une répartition par province montre qu’Anvers est celle qui compte le plus grand nombre de boutiques en ligne, avec 19 %. Viennent ensuite la Flandre orientale (15 %), la Flandre occidentale (13 %), le Brabant flamand (9 %), Bruxelles et le Limbourg (8 %), le Hainaut et Liège (5 %), le Brabant wallon et Namur (3 %) et enfin le Luxembourg (1 %).
Plateformes commerciales en ligne
Le commerce électronique est devenu une économie numérique dans laquelle les plateformes commerciales ont également trouvé leur place. Une étude** sur le profil de vente des PME belges indique que 45 % d’entre elles vendent par l’intermédiaire d’au moins un canal numérique.
32 % d’entre eux utilisent également des plateformes commerciales à cette fin. 1 entrepreneur sur 4 qui n’utilise pas encore les plateformes y est ouvert et prend les mesures nécessaires pour y être présent. Souvent, le manque de temps, de personnel ou la peur de perdre le contact avec les clients expliquent pourquoi le processus n’a pas encore été entamé.
25 % des entrepreneurs numériques qui effectuent des ventes sur des plateformes voient leurs ventes augmenter de 23 % en moyenne. 14 % affirment qu’ils sont grâce à cela en mesure de créer davantage d’emplois.
« Pour beaucoup, l’intégration des plateformes en ligne dans un processus de vente numérique ouvre la porte à un public plus large, plus vaste – et souvent international. Le BeCommerce Market Monitor indique qu’au premier semestre 2023, il y aura une différence de 1 milliard entre ce que les consommateurs belges achètent et ce que les boutiques en ligne belges vendent à l’étranger. En exportant davantage, nous pouvons renverser cet équilibre. Nous sommes connus pour notre esprit d’entreprise, nous sommes un pays multilingue avec une situation géographique centrale et nous avons un accès total à la technologie. Les boutiques en ligne belges ont donc tous les atouts en main pour continuer à se développer à l’avenir », conclut Greet Dekocker.